Atelier de maroquinerie – Beaulieu sur Layon 2 extension (49)

Ouvert en 2019, le 16e atelier français de maroquinerie de la société des Ateliers Louis Vuitton développe une conception originale. Soucieuse du cadre de travail de ses maroquiniers, l’architecture allie une logique industrielle, rapide et rationnelle, à une exigence de haute qualité artisanale à l’image de son commanditaire. les ateliers développent un concept reproductible, où les performances, constructives, opérationnelles répondent à un besoin d’agilité accrue dans l’industrie.
Un second atelier de 7.125m² vient compléter le projet initial, ce qui porte la surface totale du site de manufacture à 13.275 m² sur 13 hectares.
Le second atelier livré en 2022 bénéficie du retour d’expérience de construction et de l’utilisation des premiers ateliers, sa conception environnementale est amplifiée favorisant la ventilation naturelle et optimisant la maintenance.

MO
LV

MOE

Maîtrise d’oeuvre : DE-SO architectes mandataires Bureaux d’études : T/E/S/S Bet structure-enveloppe
PROJEX Bet fluides, AGNA Bet Acoustique, INFRASERVICE Bet VRD, Element Ingenierie Bet Environnement- Philippe BUISSON Paysagiste

Coût
NC

Mission
Complète

A Beaulieu-sur-Layon, en Maine-et-Loire, la Maison Louis Vuitton construit en 2022 un second atelier de confection de maroquinerie, le premier atelier a été livré trois ans plus tôt en 2019. L’histoire du projet démarre sur une double proposition : concevoir un « atelier à la campagne » et « depuis le poste de travail». L’ambition affichée est de renouveler radicalement la conception des ateliers de maroquineries Vuitton en France. Un premier atelier standard nommé «Agile» de 6.000 m² est conçu et réalisé en 1 an.

Le second atelier de 7.100 m² complète le dispositif et voit le jour en 2022. Le maitre d’ouvrage Ateliers Louis Vuitton ne confie pas uniquement un «programme», mais un objectif à partager et à développer. Le projet de Beaulieu-sur-Layon est l’«Atelier zéro», il amorce une déclinaison d’autres ateliers, sur d’autres points du territoire. Le projet est une hybridation entre un projet « unique », et sa reproductibilité sur d’autres sites. Le «standard» reproduit, s’adapte, et mute selon des particularités climatiques et topographiques. cette «reproduction» s’amende d’améliorations par retours d’expérience, ajustements de programme, et par croisement avec l’exigence croissante des enjeux environnementaux. Ceci inscrit le projet des Ateliers Agile dans une démarche quasi « darwinienne » d’adaptation subtile et progressive aux milieux. Il s’agit de situer cette production bâtie dans une réflexion plus large sur la provenance et le cycle des matériaux, l’économie de moyens dans leur transformation et l’intelligence de leurs assemblages. Chaque futur atelier produira un aménagement paysager « négociant » une interface